13h00 : Accueil // Welcome

13h30 : Ouverture // Opening session LWS122

Nicolas Vaillant, Vice-Président vice-recteur Recherche, Vice-recteur Santé-Social, Directeur d’ESSLIL et d’Ethics. 

Emilie Duvivier et Laure Liénard, ESSLIL, Université Catholique de Lille, FR. 

Brian Littlechild, University of Hertfordshire, UK, Vice Director of ERIS. 

14h00-15h00 : Adjust Policy Coherence for a Just Policy Coherence. Harlan Koff (Université de Luxembourg, LUX) LWS122

15h-15h20 : pause café // coffee break

15h20-16h45 : Regards croisés sur les transformations sociétales. Mise en dialogue des savoirs pluriels.

Albin Wagener, ESSLIL, Université Catholique de Lille,

François Henry, ICAM, Chaire Sens et Travail.

Equipe des étudiants du Master Sciences Sociales ESSLIL et de la Chaire Sens et travail, ICAM.

Alban Roblez, ESSLIL, Université Catholique de Lille.

17h30 : Cérémonie de rentrée solennelle de l’Université. Conférence de rentrée dans le cadre du Congrès Scientifique ECOPOSS Salle Aula Maxima, 60 bd Vauban. « L’Europe dans l’économie mondiale des données : le partage comme culture à promouvoir », par Hubert Tardieu, Administrateur et ex-président de Gaia-X « L’expérience d’EuraTechnologies » par Koussée Vaneecke, Présidente du Directoire d’EuraTechnologies. Cocktail à l’issue de la Cérémonie // Cocktail at the end of the ceremony Aula Maxima

9h00-10h00 : Quelle éthique face aux défis systémiques d’aujourd’hui ? Dépasser les impasses de l’individualisme contemporain. (Mark Hunyadi, Université Catholique de Louvain, BE) LWS122

10h00-10h20 : pause café // coffee break

10h20-12h20 (FR/EN) : Session 1a : Le monde du travail et de l’emploi face aux transformations sociétales (C008)

• Supporting the personal independence of people with disabilities as a prerequisite for their successful employment (Vida Lukamskiene – Kolping Higher Institution of Education, LIT)
• Amitié et hiérarchie dans les organisations (François Henry, Chaire Sens & Travail, Icam, Site de Lille)
• Sens du travail, Sens au travail (F. Prouteau, Université Catholique de Lille, A. Flautre, Chaire sens et Travail, ICAM)
• La Transmission et la Reprise d’Entreprise : quelles opportunités pour les TPE/PME et ETI1 dans le cadre de l’urgence climatique, l’inclusion sociale et la réindustrialisation (Carl Pitchford, ESPAS-ESTICE, Université Catholique de Lille)

10h20-12h20 (FR/EN) : Session 1b : L’action publique et ses transformations : quels impacts sur les “bénéficiaires” ? LW131

• Définir une politique locale de transition énergétique ou la construction d’un public d’administrés idéal ? (Virginie Chaput – Université Jean Moulin Lyon 3, FR)
• Inégalités et injustices sociales relatives à la dématérialisation des services publics. Les enjeux sociaux des mécanismes de la transition numérique en France (Martin Somabe & Mariame Wattara – Université catholique de Lille et Université de Lille, FR)
• From Citizens to Customers: Media Representation of the Public during the COVID-19 Pandemic (Marge Käsper & Raili Marling – University of Tartu, ES)
• Making shelters accessible to substance abusers in the context of social service provision in the Czech Republic (Lucie Průšová – University of Ostrava, CZ)

10h20-12h20 (EN) : Session 1c : Support for vulnerable situations LW122

• The Construction of Traumatic Experiences of Adolescents in Juvenile Correctional Facilities in the Czech Republic (Marie Pinďková & Soňa Kalenda Vávrová – University of Ostrava, CZ)
• Institutional elements in the context of community-based social services for people with disabilities (Zuzana Broskevičová & Soňa Kalenda Vávrová – University of Ostrava, CZ)
•  Aging and Dying in Prison – a Question of Social Justice (Rebecca Löbmann – Technical University of Applied Sciences in Würzburg, GER)
• The developing discourses and ideas about, and conflicts within, recent developments in safeguarding children/child protection work in England (Karen Mills, Brian Littlechild – University of Hertfordshire, UK)

12h30-14h : pause déjeuner // lunch break

14h00-15h00 : Local water crisis and management in transition for environmental peace . Carmen Maganda Ramirez, Instituto de Ecología (INECOL), CONAHCYT-MEX 

15h20-17h20 (FR/ENG) : Session 2a : Transformations sociétales et vulnérabilités sociales LW104

• La prévention spécialisée en milieu scolaire : un dispositif innovant pour l’éducation des jeunes en milieu populaire ? (Laurence Costes & Hakima Mounir – Université Paris Est Créteil, FR)
• Transition alimentaire des milieux modestes : une analyse de discours socio-environnemental (Albin Wagener, ESSLIL, Université catholique de Lille)
• Changing Gears and Buying Time: A Study Exploring Approved Mental Health Professional Practice Following Referral for a Mental Health Act Assessment in England and Wales, and Considering the Next Steps (John Paul Anastasiadis – University of Hertfordshire, UK)
• Osons les Savoirs d’expérience de l’Exclusion (Laure Liénard, Sylvie Desailly, Cristina Teodorescu, Université Catholique de Lille, FR)

15h20-17h20 (FR/ENG) : Session 2b : Migration and diversity LWS122

• Vivre et penser la diversité dans une organisation qui la promeut dans le secteur médiatique belge francophone : développement d’une perspective interdisciplinaire pour un problème complexe (Sabri Derinöz – Université libre de Bruxelles, BE)
• Le prix à payer. Le coût de l’immigration clandestine dans les familles des concernées à Nkoteng (Cameroun), (Damien Enama, Université Catholique d’Afrique Centrale, CAM).
• A process-based approach to decolonising the curriculum: assessing the impact on cultural competence (Karen Mills, Shez Sutton, Amy Gamaleldeen, Isaac Lillington, Daphne Magidi, Emily Chetty, Ama-Rose Greaves, George Dzudzor – University of Hertfordshire, UK)
• De l’hospitalité à l’inhospitalité : l’accueil des réfugiés à Riace (Emmanuel Jovelin, Chaire Travail social et Intervention sociale, CNAM, Paris / ESSLIL, Université Catholique de Lille)

15h20-17h20 (FR) : Session 2c : Education et transformation LW131

• Revolution in Higher Education: A Global Journey through STEAM, Language Immersion (CLIL) and Cultural Harmony (Alexandre Mabille – HEPH Condorcet à Charleroi, BE)
• Supporting an occupational health transition in higher education with the SLAC game (Damien Richard, Emmanuel Abord de Chatillon – INSEEC & Université Grenoble Alpes, FR)
• Usages de l’IA dans l’enseignement supérieur et enjeux pour l’Université : Une étude auprès des étudiants et salariés de l’Institut Catholique de Lille (A. Blondelle, Espace/Estice, Université Catholique de Lille, FR)
• Auto-descriptions du travail social dans une perspective franco-allemande. Barrières et potentiels d’innovation (Marc Breuer, Catholic University of Applied Sciences, GER)

17h30 – 18h30 : Comment évaluer une transformation sociétale ? Alban Roblez, ESSLIL – Université Catholique de Lille, FR) LWS122

9h00 – 9h45 : Des réseaux de recherche et d’innovation : Présentation du consortium RISC RISE, du réseau ERIS et du GIS Réactifs. LWS122

9h45 – 11h15: (FR/EN) : Territories and social relations in transition LWS122

The changing character of the European city against the background of changing social life conditions and problems of modern societies. An urban sociological approach (Detlef Baum – Hochschule Koblenz, GER)

L’inclusion au service d’une quête pour le commun (Béatrice Muller, Université d’Evry-Val-d’Essonne)

Utopie : faire advenir. Le cas d’ODISSEA : un habitat participatif, intergénérationnel et accompagné pour des couples aidants et personnes malades d’Alzheimer  (Vincent Guérin – chercheur au Gérontopôle des Pays de la Loire (Nantes), associé à  l’Université catholique de l’Ouest, FR)

11h15-11h30 : pause-café // coffee break

11h30-12h45: Perspectives for a desirable future. LWS122

Abye Tassé, International Association of School of Social Work (IASSW), Expertise France, FR.

Emmanuel Jovelin, Chaire Travail social et Intervention Sociale Cnam, Paris, FR / ESSLIL, Université Catholique de Lille.

Marie-Thérèse Mengue, Université Catholique d’Afrique Centrale, CAM.

Mina Dashtbali, Université de Téhéran, IRI.

Dépasser les impasses de l’individualisme contemporain. Les grands défis systémiques qui nous font face (changement climatique, épuisement des ressources, inégalités croissantes, colonisation numérique) pourraient-ils avoir une source commune dans la forme spécifique qu’a prise l’individualisme à l’époque moderne ? Ce sera l’hypothèse ici défendue: en intronisant (dès le moyen âge!) la volonté autonome comme la faculté suprême de l’esprit humain, la modernité s’est engagée sur une route qui s’est transformée en impasses, aujourd’hui accentuées par les transformations numériques que nous connaissons. Comment en échapper? Peut-on dépasser l’individualisme qui nous est chevillé au corps?

La cohérence des politiques publiques a récemment fait l’objet d’attentions importantes dans les discussions sur le développement, tant sur le plan académique que politique. Elle a été incluse dans les objectifs de développement durable (ODD) dans le cadre de l’objectif 17 (Partenariats pour les objectifs) et elle occupe une place centrale dans les agendas des organisations internationales, telles que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Union européenne (UE).

Sur le plan académique, des études récentes ont montré que la cohérence des politiques publiques est devenue un domaine d’étude distinct, avec plus de 2 000 articles publiés au cours des 20 dernières années. Les critiques, cependant, ont soutenu que la cohérence des politiques ne favorise pas réellement le changement, mais elle renforce la stabilité dans les affaires mondiales.

Cette présentation soutient que la cohérence existe déjà dans les systèmes de développement. Nous ne pouvons pas simplement supposer que les crises découlent d’incohérences ou des situations où la cohérence des politiques se brise. Au contraire, la cohérence des politiques publiques pour le développement (CPD) représente les deux faces d’une même médaille, car elle peut promouvoir des modèles de développement qui perpétuent les conditions à l’origine des crises.

La cohérence des politiques publiques peut également fournir les bases d’un changement transformationnel lorsque nous intégrons les valeurs de durabilité de manière transversale dans les systèmes de développement. Cette conférence aborde les discussions sur la cohérence des politiques publiques pour le développement.

En présentant un programme de recherche axé sur différentes régions du monde et différents niveaux d’analyse, cette discussion montre comment la cohérence des politiques publiques est une caractéristique déterminante des affaires mondiales, mais aussi comment elle doit être réformée et réorientée vers la promotion de la durabilité transformationnelle.

La crise de l’eau est un problème mondial et multifactoriel, lié à la vulnérabilité socio-environnementale, aux processus biophysiques et sociaux sur les écosystèmes, et à la sécurité de l’eau, comprise comme la capacité d’une société à satisfaire ses besoins fondamentaux en eau pour la consommation humaine, la production alimentaire et la conservation.

La disponibilité de l’eau potable, en tant que droit de l’homme, est fondamentale pour garantir la dignité humaine et maintenir un niveau de vie et de bien-être adéquat. En l’absence d’eau potable, de nombreuses communautés au Mexique et en Amérique latine sont confrontées à des défis importants qui affectent leur qualité de vie, de la santé au bien-être économique et social. Ce contexte est particulièrement pertinent pour les communautés rurales, dont certaines sont entourées d’étendues d’eau (zones humides ou côtes) qui, paradoxalement, souffrent d’une pénurie d’eau potable et dont les problèmes d’accès sont des réalités quotidiennes qui ont un impact profond sur la vie de leurs habitants.

Malgré les efforts internationaux pour décréter le droit humain à l’eau et à l’assainissement, les objectifs de développement durable, en particulier l’ODD 6, et récemment le droit humain à un environnement sain, il est urgent d’identifier la vulnérabilité de l’eau du niveau global au niveau local, car la couverture en eau potable n’est pas homogène à différentes échelles, et nous le démontrerons avec des informations sur les problèmes de l’eau au Mexique et dans l’État de Veracruz.

Dans cette présentation, nous rendrons visibles les actions quotidiennes des habitants d’une communauté rurale côtière de Veracruz, au Mexique, dont la situation en matière d’eau est défavorable, et nous réfléchirons à leur histoire et à leur processus d’organisation en tant que gestionnaires potentiels de l’eau au sein de la communauté.

Les actions menées par les habitants d’une communauté marginalisée pour s’approvisionner en eau constituent un acte de résilience important pour leur bien-être quotidien et, bien qu’ils ne bénéficient d’aucune reconnaissance ni d’aucun soutien de la part d’une quelconque autorité, le courage de résoudre un besoin vital de manière autonome est source d’espoir et de paix.

GERTS-ETHICS EA7446, École des Sciences de la Société ESSLIL

Chaire « Sens et travail », Institut Catholique des Arts et Métiers

Émilie Duvivier, Directrice de la recherche, ESSLIL, responsable de l’équipe GERTS-ETHICS, Université Catholique de Lille emilie.duvivier@univ-catholille.fr

Anne Flautre, Titulaire de la chaire “Sens et travail”, ICAM, Université Catholique de Lille Anne.flautre@icam.fr

Le comité scientifique compte 13 personnes (7 chercheurs et 6 chercheuses, issus de disciplines différentes : sciences de l’information et de la communication, sociologie, psychologie, économie, sciences de l’éducation, travail social, sciences du langage)

Albin Wagener, Docteur HDR en Sciences du Langage, Prefics (Université Rennes 2), Plidam (INALCO) (Homme, France)

Nataly Botero, Maitresse de conférences en sciences de l’information et de la communication, Institut Français de Presse, Département des Sciences de l’Information et de la Communication, Université Paris-Panthéon-Assas. (Femme, Colombie)

Andréa Catellani, Professeur de communication d’organisation et relations publiques, SSH/ESPO, Université Catholique de Louvain. (Homme, Italie)

Henry Cléty, Dr en psychologie, Faculté des Lettres, Sciences humaines et Sociales, Université Catholique de Lille (Homme, France)

Emilie Duvivier, Dr en sociologie, directrice de la Recherche ESSLIL, GERTS-ETHICS EA 7446, Université Catholique de Lille. (Femme, France)

Damien Enama, Dr en sociologie, Ubuntu-Institute-IRESMA, FSSG-Université Catholique d’Afrique Centrale. (Homme, Cameroun)

Anne Flautre, Dr en sociologie, responsable de la Chaire « sens et travail », ICAM, Université Catholique de Lille. (Femme, France)

François Henry, Dr en économie, Chaire « sens et travail », ICAM, Université Catholique de Lille. (Homme, France)

Emmanuel Jovelin, Professeur de sociologie, titulaire de la Chaire travail social, FOAP, CNAM. (Homme, France)

Pauline Juvenez, Docteure en sciences de l’éducation, Réseau régional des tiers-lieux Hauts de France. (Femme, France)

Laure Liénard, Maîtresse de conférences en sociologie, ESSLIL, GERTS-ETHICS EA7446, Université Catholique de Lille (Femme, France)

Stéphane Michaud, Maitre d’enseignement, HETS Genève (Homme, Suisse)

Mikulcová Kateřina, Docteure en travail social, Université d’Ostrava, Faculté des sciences sociales. République Tchèque. Directrice du réseau ERIS (European Research Institute for Social Work) (Femme, République Tchèque)

RISC-RISE Consortium https://www.risc-rise.org/

GIS REACTIFS https://esslil.fr/2024/02/08/gis-reactifs/

GRACE, Groupe de Recherche Anthropologie Chrétienne et Entreprise https://grace-recherche.fr/

Harlan Koff est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de Duke University et il est professeur de sciences sociales et d’études sur les migrations à l’Université du Luxembourg, où il coordonne également le programme de recherche prioritaire sur les migrations et les sociétés inclusives. Sa carrière universitaire internationale l’a amené à occuper la chaire GAMMA-UL sur l’intégration régionale et la durabilité à l’Instituto de Ecología, A.C., au Mexique, et à collaborer avec des universités dans différentes régions du monde, comme l’Université de Johannesburg, en Afrique du Sud, où il est Senior Research Fellow en sciences politiques et relations internationales, et l’Université d’Helsinki, en Finlande, où il est Docent en études sur le développement. Il est fondateur et co-président du Consortium pour la recherche comparative sur l’intégration régionale et la cohésion sociale-élévation social (RISC-RISE) et co-éditeur de Regions & Cohesion (Berghahn Journals). Il a également été chercheur Fulbright à l’université de Lille et Jean Monnet Fellow à l’Institut universitaire européen. Ses recherches portent sur des sujets clés tels que l’intégration régionale comparée, le développement durable, la migration, les droits de l’homme et la politique de l’eau

Philosophe de formation, Mark Hunyadi est une figure influente dans le domaine de l’éthique appliquée et de la philosophie morale. Titulaire d’un doctorat en philosophie obtenu à l’Université de Genève, il est actuellement professeur à l’Université de Louvain (UCLouvain) en Belgique, et professeur associé à l’Institut Mines/Télécom (Paris). Avant de rejoindre cette institution, il a enseigné à l’Université de Fribourg en Suisse, ainsi qu’à l’Université de Laval au Québec. Son parcours académique international témoigne de son engagement à la croisée de la philosophie, de l’éthique et des enjeux contemporains. Depuis plusieurs années, Mark Hunyadi concentre ses recherches sur la critique des dynamiques techno-économiques modernes et leurs impacts sur les valeurs humaines et sociales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages marquants dans lesquels il interroge les implications morales de la technologie, du pouvoir économique et de la mondialisation sur la condition humaine. Son approche novatrice, alliant la philosophie morale à une réflexion critique sur la société, en fait l’une des voix les plus pertinentes de la pensée éthique actuelle. En parallèle à ses travaux universitaires, il est souvent invité comme conférencier dans diverses institutions européennes, où il partage ses réflexions sur les dilemmes éthiques que pose notre époque.

Carmen est enseignant-chercheur titulaire et directrice du département Environnement et durabilité à l’Instituto de Ecología (INECOL) au Mexique. Elle est titulaire d’un doctorat en anthropologie (CIESAS-Mexique) et est un membre actif du système de recherche mexicain (niveau II SNI-Conahcyt). Ses recherches portent sur la relation entre la société et la nature, les sciences cognitives et la durabilité, la gouvernance environnementale, l’accès/la participation/les droits à l’eau pour la consommation humaine et la gestion de l’eau, tant dans les contextes urbains que ruraux, ainsi que sur le développement durable participatif et cohérent, les eaux transfrontalières et la sécurité environnementale dans une approche d’écologie politique.

Elle est également fondatrice et co-coordinatrice du groupe de travail sur la gestion socio-environnementale du consortium RISC-RISE, un réseau international d’instituts de recherche qui promeut les partenariats d’engagement communautaire. Elle travaille sur deux projets de ce type sur l’eau et la participation des citoyens, en étroite collaboration avec SENDAS AC et Global Water Watch-Mexico, afin de répondre à la nécessité de soutenir les initiatives locales et de plaider pour la transparence dans les procédures de gestion de l’eau.Carmen est aussi une fille, une sœur, une amie, une tante, une collègue, une épouse et une mère. Elle est convaincue de l’importance de l’égalité des sexes, du respect des droits et, depuis les bancs de l’université, elle se bat pour l’émancipation des femmes et des filles

Alban Roblez est un chercheur en sciences de l’éducation et de la formation, spécialiste de l’évaluation et du concept de valeur. Après avoir obtenu un doctorat en philosophie de l’éducation à l’Université Sorbonne Paris Nord, il est aujourd’hui maître de conférences à l’Ecole des Sciences des Sociétés de l’Université catholique de Lille. Son parcours scientifique l’a mené à travailler au Conseil d’évaluation de l’Ecole au sein du ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, à l’Institut français de l’éducation de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et à être membre de plusieurs collectifs scientifiques internationaux, dont l’Association pour le développement des méthodologies d’évaluation en éducation (ADMEE) Europe et le groupe pour l’évaluation des pratiques professionnelles (gEvaPP). Les recherches d’Alban Roblez se concentrent principalement sur les transformations sociales opérées par les valeurs, en considérant ces dernières comme une composante révélatrice des structures et des liens sociaux. Il est l’auteur d’une thèse alliant la phénoménologie de Husserl et les expériences d’évaluation pour étudier le vécu des personnes qui évaluent, et de plusieurs articles dont la thèse centrale porte sur une conception de l’évaluation à partir de la valeur. Sa démarche est transdisciplinaire, du fait que l’évaluation, comme la valeur, sont des activités polymorphes qui peuvent prendre différents sens.En plus de son travail académique, Alban Roblez siège au Comité d’évaluation éthique de la recherche de l’Université de Lyon et participe au pilotage de la jeune filière « Sciences des Sociétés Humaines : Transformations sociétales » de l’ESSLIL.

Tassé ABYE est élève diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et a obtenu de la même institution un D.E.A. et un Doctorat en sociologie. Il est récipiendaires de plusieurs prix, dont Katherine A. Kendall Award, IASSW, Corée du Sud (2016), Doctorat Honoris Causa de l’Université VID Specialized University, Oslo, (2018).

Depuis 2019, il est Chef de mission pour le projet TELEMA, dirigé par Expertise France en partenariat avec le ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire de la République du Congo, et chercheur associé à l’Institut des mondes africains (IMAF) de Paris et à l’Université de Johannesburg. Auparavant, il a été Vice-Président associé et Doyen de la Faculté du Travail social à l’Université d’Addis Abeba (2004-2010), et Directeur général de l’Institut du Développement social à Canteleu/Rouen (2001-2004). Il a également dirigé le programme de recherche sur le vieillissement des populations migrantes en France pour la Commission européenne (2000-2004) et coordonné le programme de recherche MILEON sur les discriminations en Europe (1999-2000). Il a présidé l’Association International des Écoles du Travail Social (2002-2006). Depuis 2020, Il est le coordonnateur de l’Agenda Global du Travail Social et Développement Social 2020-2030 pour le compte de l’Association International des Écoles du Travail Social, la Fédération Internationale des Travailleurs Sociaux et le Conseil International d’Action Sociale.

Tasse ABYE a publié plusieurs ouvrages et articles, dont Parcours d’Ethiopiens en France et aux Etats-Unis ; Les élites éthiopiennes formées en URSS et dans les pays du bloc socialiste: Une visibilité éphémère? ; Trajectoire d’un militant: Abdul’, de l’Institut d’État du pétrole de Moscou à la guérilla éthiopienne ;

Child Soldiers as Victims and Actors: Lessons from Ethiopia. Ses contributions comprennent des articles dans des ouvrages et revues internationales sur des thèmes tels que les théories de migration, l’intervention sociale, et les pratiques interculturelles, des guerres irrégulières.

Marie Thérèse MENGUE est professeure titulaire en sociologie et Présidente du Conseil Scientifique de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC,). Elle a été Vice-Doyenne de la faculté de sciences sociales et de gestion de l’UCAC entre 2012 et 2015, période durant laquelle elle a également dirigé le master en Développement et management des projets en Afrique. En tant que consultante pour l’UNICEF, elle a mené des études sur l’éducation des enfants réfugiés soudanais au Tchad et sur l’implication des enfants dans le secteur informel au Cameroun. Elle a aussi co-dirigé le volet qualitatif du projet EVOLCAM sur l’accès aux ARV dans les régions du Centre et du Littoral au Cameroun. Actuellement, elle est Cheffe du département de socio-anthropologie, Directrice de l’école doctorale en sciences sociales de l’UCAC et dirige le laboratoire de recherche IPIS. Elle est membre du Réseau International de l’Innovation et de la Prospective. Auteure de plusieurs ouvrages dont « Comprendre la pauvreté au Cameroun » (2004), « Développement et changement social » en Afrique (2012), « La nouveauté du patrimoine » (2015), elle se concentre sur les questions de formation, d’employabilité et de développement social, avec un intérêt particulier pour les groupes vulnérables. En collaboration avec Marcel Calvez, Professeur émérite de sociologie de l’Université de Rennes 2, elle publie, en 2021, « Les handicaps en contexte africain » et  co-dirige en 2023 un ouvrage intitulé « Transition humanitaire au Cameroun », avec Virginie Troit, Directrice de la Fondation Croix Rouge.

Emmanuel Jovelin est professeur des universités, spécialiste de la sociologie de l’intervention sociale, de la déviance, de l’immigration et des relations interculturelles. Titulaire de la chaire de travail social et de l’intervention sociale, au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) à Paris depuis 2020, il est membre du laboratoire FOAP (CNAM) et associé au GERTS-ETHICS (ESSLIL, Université Catholique de Lille).  Entre 2013 et 2015, il a été professeur des universités à l’Université de Lorraine, période durant laquelle il a dirigé le Laboratoire lorrain des sciences sociales (2L2S). Avant cela, il a exercé en tant que maître de conférences en sociologie à l’Université catholique de Lille, puis en tant que professeur et Directeur adjoint de l’Institut Social de Lille. Membre du conseil National des universités, section 19 pendant 6 ans, il a également été vice-président de l’Association pour la recherche interculturelle (ARIC) et président de l’Association française pour les formations universitaires en travail social (AFFUTS). Depuis 2003, date à laquelle il organise le premier colloque en France sur la discipline travail social à l’université catholique de Lille, il travaille à la reconnaissance officielle d’un espace académique autonome permettant de promouvoir l’étude rigoureuse des pratiques de l’intervention sociale en situation.

Son travail de recherche s’accompagne d’une production scientifique extrêmement riche. Parmi ses publications récentes, citons « Vers une paix durable : Une perspective interculturelle » (2023) co-écrit avec Abhijit Karkun, “Repenser l’intervention sociale en République du Congo” (2022), co-écrit avec Tassé Abye, « Le travail social social en Europe. Entre passé, présent et avenir (2022), co-écrit avec Laure Liénard. Emmanuel Jovelin a publié de nombreux ouvrages et articles de référence sur le travail social, l’immigration et la gestion des différences culturelles. 

Mina Dashtbali est diplômée de l’Université de Téhéran avec un Master en sociologie. Elle est travailleuse sociale, spécialisée dans le travail avec les enfants et les adolescents. Elle a collaboré avec de nombreuses ONG dans des lieux importants à Téhéran et dans d’autres villes. Elle a également de l’expérience en travaillant avec le Ministère de la Santé et l’UNICEF en Iran sur des adolescents traumatisés, dans le but de prévenir le VIH/SIDA. Elle est la fondatrice de l’Institut mondial des travailleurs sociaux (GSW) et travaille à l’autonomisation des travailleurs sociaux à travers le monde, en particulier les travailleurs sociaux afghans et les femmes afghanes, grâce à des ateliers en ligne et un projet de lecture de livres en raison du manque de livres en Afghanistan. Mina Dashtbali travaille également dans de nombreux domaines en lien avec la jeunesse, les savoirs expérientiels, les ateliers pour parents et le conseil individuel pour adolescents. Elle est également co-auteure de l’article « Comment l’addiction aux réseaux sociaux affecte-t-elle la procrastination décisionnelle » (“How Does Social Media Addiction Affect Decisional Procrastination.”) écrit en 2022 et publié dans le Journal Européen de l’Environnement et de la Santé Publique (European Journal of Environment and Public Health ).