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FT THEOS // Journée d’études DE LA PASSION DE JÉSUS AUX RÉCITS DE LA PASSION
mars 8 @ 14 h 00 min – 16 h 00 min
Caroline RUNACHER avec la participation de Cathy LEBLANC et Olivier ROTA
Présentation
« Rien n’est pire que la mort de quelqu’un en qui l’on avait placé certains espoirs » (C. Focant). Après la mort infamante de Jésus, ses disciples ébranlés mais convaincus par leur expérience pascale, se sont efforcés de comprendre la passion de leur maître qui restait pour eux un scandale absolu. De cette volonté de comprendre nait un récit de la Passion qui interprète les faits pour en donner une signification « chrétienne ». Par la suite, quand à leur tour les évangélistes évoquent la Passion, comment ont-ils compris et interprété les faits, comment ont-ils donné sens aux événements et à la Passion de Jésus ? En resituant les récits de la passion de Jésus dans leur contexte, on voudrait donner quelques clefs qui ouvrent à l’intelligence de ces textes et à une compréhension sans antijudaïsme – car des lectures biaisées des récits de la Passion ont aussi joué un rôle dans l’histoire de l’antisémitisme.
Programme du 8 mars 2024 : 9h-12h30 et 13h45–16h30
Le récit de la Passion dans l’évangile selon Jean : De l’élévation en croix à l’élévation en gloire. A travers l’étude de passages particulier (arrestation, procès de Jésus…), on mettra en lumière des aspects importants de la théologie du Quatrième évangile, et des risques liés à une compréhension biaisée de son langage.
Intervention de Cathy Leblanc (13h45-15h15)
Dans le contexte actuel, la stigmatisation des populations continue de jouer un rôle tragique. Le danger est ici l’élaboration de catégories humaines qu’il est bien aisé ensuite, de manipuler comme des objets.
C’est tout l’objet de la déshumanisation et la manière dont nous nommons les personnes peut conduire à la tragédie – comme l’ont montré le XXe siècle et ses génocides. La parole peut tuer comme elle peut sauver.